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Martin Neuenschwander

Professeur de français à l’Ecole cantonale de Soleure, amateur de la littérature jurassienne.

Lorsque j'étais étudiant, je suis tombé sur les poètes jurassiens Alexandre Voisard et Jean Cuttat au cours de mes recherches. J'ai tout de suite été fasciné par leur poésie si différente, mais qui partageait un dénominateur commun mystérieux : la terre jurassienne sacralisée, transfigurée et recréée poétiquement. Plus tard, en lisant l'œuvre poétique de Werner Renfer, je me suis rendu compte que j'avais devant moi des textes qui précédaient ceux de ces deux poètes et qui suivaient au fond le même chemin d'appropriation poétique de la terre jurassienne. Il me semble qu'ils forment tous les trois un lignage poétique fondamental qui marque les lettres jurassiennes et leurs rapports au pays.

Né en 1968 à Balsthal (Soleure), Martin Neuenschwander a fait ses études à la Kantonsschule Solothurn, aux universités de Neuchâtel, Lausanne et Zurich où il a été diplômé en 1994. Son mémoire de licence était intitulé « Dire le pays. Pour une esthétique du pays dans « Liberté à l’aube » d’Alexandre Voisard et « Noël d’Ajoie » de Jean Cuttat ». Après un DEA à l’université de Paris IV-Sorbonne avec le mémoire « Werner Renfer : le monde, le langage, l’aventure », il continuait à enseigner le français à la Kantonsschule Solothurn. Il a été membre de la Commission de littérature francophone du canton de Berne et de la Commission intercantonale de littérature (CiLi) entre 2004 et 2012. Depuis 2019 il est président du cercle culturel « Kultur im Thal » et depuis 2021 membre du Kuratorium für Kultur du canton de Soleure.